OFAS - Chiffres repères dans la prévoyance professionnelle 2025

L'OFAS (Office Fédéral des Assurances Sociales) a publié les chiffres de référence de la prévoyance professionnelle pour l'année 2025.

Retrouvez les dans le tableau ci-dessous.

Plus d'informations 

La carte AVENA "Chiffres clés de la prévoyance 2025" est disponible.

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Soirées d'informations pour les assurées et les assurés d'AVENA

✔️ Est-il possible de retirer une partie de mes avoirs de prévoyance pour acheter un logement?

✔️ Comment améliorer ma retraite?

✔️ Est-ce possible de retirer mon 2e pilier en rente ou en capital?

✔️ Quand est-ce possible de prendre une retraite anticipée?

✔️ Quelle est la santé de d'AVENA?

 💡  Ces interrogations et bien d’autres encore vous sont familières?

Venez en discuter à la conférence de votre choix. 

 

Mardi 3 décembre 2024, de 18h30 à 21h00, à l'Aquatis Hôtel à Lausanne 
Tout savoir sur votre retraite, avec Francis Bouvier et Olivier Reymond <- s'inscrire

 

Jeudi 7 novembre 2024, de 18h00 à 18h45, en web-conférence en allemand
Ihre berufliche Vorsorge im Fokus avec Christian Caperos 

 

Mardi 5 novembre 2024, de 18h30 à 21h00, au Royal Savoy à Lausanne et en LiveChat
Toutes vos questions sur votre prévoyance professionnelle, avec Francis Bouvier et Olivier Reymond 

 

Après l’acceptation de l’AVS 21, pour ou contre un taux de conversion genré ?

L'acceptation par le peuple de plusieurs votations récents sur l'AVS - réforme 21 et 13ème rente - a de nombreuses conséquences sur les autre piliers de la prévoyance suisse. Dont la prévoyance professionnelle.

Faut-il des taux de conversion genrés?

Les explications de Francis Bouvier, directeur d'AVENA dans la revue Prévoyance Professionnelle Suisse.

Conseil de Fondation: les nouveaux membres ont pris leurs fonctions (partie 2)

«Nous devons davantage personnaliser la communication»

>Bruno Chappuis, Senior Sports Rights Manager, Union européenne de radio-télévision (UER)


Qu’est-ce qui vous a motivé à faire partie du Conseil de Fondation?
En raison de mon parcours professionnel dans la prévoyance professionnelle – j’ai notamment travaillé chez PPCmetrics, une entreprise de conseil aux investisseurs institutionnels et privés –, je me suis naturellement engagé dans la caisse de pensions de l’Union européenne de radio-télévision (UER) dès 2017. Quand nous avons décidé de rejoindre AVENA, en septembre 2019, il me tenait à cœur de contribuer activement à la vie de la Fondation, d’y apporter mon expérience et également de permettre à l’UER d’être représentée au Conseil de Fondation.


Que faites-vous au sein du Conseil?
À mon arrivée au sein du Conseil, au vu de l’activité de mon employeur, j’ai tout de suite été pressenti pour faire partie de la commission Communication et marketing. Commission dont j’ai repris la présidence en mai, car mon prédécesseur, François Pugliese, a accédé à la présidence de la CVCI. Mon expérience de plusieurs années dans la prévoyance professionnelle m’a également permis de rejoindre la commission Placements. Je suis en outre vice-président du Conseil, en tant que représentant des salariés et des salariées. 


Vous avez déjà vécu vos premières séances du Conseil. Quelles sont vos impressions?
Je suis très impressionné par la richesse des échanges au sein du Conseil. Il réunit une grande diversité de personnalités, en provenance de différents secteurs d’activité aux problématiques variées. Nous pouvons ainsi discuter de chaque point de manière très collégiale, ce qui va nous permettre de relever les défis qui nous attendent en étant confiants pour les prochaines années. Je mesure, une fois encore, que notre force réside dans ce système bien suisse, que sont les conseils de milice.


Quels sont donc les défis qui vous attendent?
J’en citerai deux. Le premier concerne la communication. Le 2e pilier a été fait par des spécialistes pour des spécialistes. Les messages sont ainsi très (ou trop) techniques. Il est désormais nécessaire d’alerter les assurés sur l’importance de la prévoyance professionnelle en démocratisant les messages, notamment grâce aux nouveaux canaux de communication. Il est en effet très surprenant que seulement 25% des assurés étaient connectés à la plateforme digitale sécurisée AVENA début 2024. Nous avons la chance en Suisse d’avoir un système des trois piliers qui est très solide. Dans ce contexte, nous devons personnaliser davantage la communication digitale, individualiser les messages. C’est comme la diffusion de contenu sportif: il ne suffit plus aujourd’hui de retransmettre une manifestation sportive, mais il faut la rendre plus interactive en ajoutant des contenus personnalisés via les réseaux sociaux. Le second défi est, en fait lié, au premier. Il s’agit de renforcer la confiance de la population dans le système de la prévoyance en démontrant sa solidité en toute transparence. Cela passera obligatoirement par un décloisonnement.


Comment voyez-vous AVENA dans dix ans?
Intercantonale, digitale et multiservice. Nous pouvons tirer profit de cette communication en attirant davantage non seulement d’assurées et d’assurés, mais aussi de ressources, de compétences professionnelles avec une orientation digitale. AVENA peut avoir l’ambition d’être un des acteurs incontournables de la prévoyance en Suisse romande et en Suisse. Nous avons la chance de bénéficier de l’assise de la BCV, banque universelle, qui regroupe beaucoup de métiers différents utiles aux attentes et aux besoins des assurés. Je pense qu’AVENA ne fournira pas seulement des services liés à la LPP, mais deviendra un «one stop shop», soit une porte d’entrée vers d’autres services en matière de prévoyance que ce soit la planification financière, la fiscalité, etc. Les assurés auront besoin de l’ensemble des services de la branche pour se sentir impliqués.


Pour vous la retraite, c’est…
…très loin… Mais en même temps, la retraite est intrinsèquement liée à la notion d’anticipation, au besoin de prévoir de manière responsable ses revenus futurs. Cela dit, je vois la retraite comme une deuxième carrière qui permet de réaliser des projets différents ou différés. Quand on est jeune, le mot a une résonance assez péjorative et il faut changer cette image. Nous avons la chance d’avoir un système riche en services, en soutiens. Il faut en prendre conscience le plus tôt possible.


Si vous deviez vous présenter en trois phrases…
J’ai 45 ans, je suis marié et domicilié dans le Gros-de-Vaud, coin de pays très représentatif du canton. Depuis tout jeune, je suis passionné par le monde sportif et le football. C’est une des raisons qui m’a conduit à l’UER pour m’occuper des droits sportifs, notamment dans les sports d’hiver – biathlon, ski, etc. Le sport occupe également une grande place dans ma vie privée. Je fais du cyclisme, du ski et du foot. J’ai eu la chance de jouer dans presque toutes les ligues de football… en passant notamment par les équipes nationales M15 à M18 et le Lausanne-Sport à la fin des années 1990.
 

Les placements de la fondation au 30.05.2024

Bonne surprise conjoncturelle

  • Les marchés financiers ont fortement progressé au premier semestre.
  • L’environnement conjoncturel s’est amélioré, mais l’inflation reste tenace.

 

Début d’année aussi tonitruant que surprenant sur les marchés. Et pourtant la Réserve fédérale n’a cessé de reporter sa première baisse de taux. Quant à l’environnement géopolitique, il reste tendu. En fait, les yeux des investisseurs et des investisseuses étaient rivés aux nouvelles conjoncturelles. L’économie mondiale montre en effet depuis le début de l’année un regain de dynamisme ainsi qu’une tendance au rééquilibrage. Une évolution qui repousse tout risque de récession au-delà de 2024 et qui atténue de trop grandes divergences monétaires.

Retour manufacturier

L’environnement conjoncturel bénéficie du retour de l’activité manufacturière, alors même que les services résistent. Résultat: la croissance a atteint son rythme le plus élevé en douze mois en mai selon les indicateurs avancés. Si l’économie américaine assume son rôle de locomotive, elle voit l’écart avec les autres régions se stabiliser, voire se combler légèrement. La zone euro et la Chine présentent de meilleures dispositions. Quant à la Suisse, elle affiche un rythme de croissance inférieur à sa moyenne historique, mais l’amélioration de l’environnement économique international devrait lui être favorable.

L’inflation recule, écartant un risque de surchauffe. Elle reste néanmoins tenace, imposant aux banquiers centraux de maintenir un niveau de vigilance élevé. C’est notamment le cas aux États-Unis, où la Fed doit encore patienter avant de procéder à sa première baisse de taux. Alors que la banque centrale européenne a déjà fait un mouvement et la BNS deux.

Tensions à l’horizon

Les nuages ne sont cependant pas absents du ciel des marchés. Comme l'a montré leur réaction au lendemain des derniers résultats des élections européennes. Les tensions géopolitiques, budgétaires, voire commerciales, s’intensifient alors que les États-Unis entrent dans la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle de novembre. Si la situation économique parle pour Joe Biden, les sondages donnent Donald Trump favori. Les marchés, eux, n’ont pas encore exprimé leur préférence.

Au niveau du portefeuille d’AVENA, la performance nette de l’année en cours à fin mai était de +3.76% (TWR). Cette performance tient compte du mandat balancé principal, du mandat indiciel ainsi que des poches spécifiques Private Equity, Immobilier international et Infrastructures.

La performance de gestion (comparable au benchmark) du mandat balancé principal était de +3.89%, le benchmark se situant à +4.07%. 

Rapport de gestion 2023

Nous vous invitons à découvrir le rapport annuel 2023 de la Fondation.

 

Au sommaire 

  • Message du Président du Conseil de fondation
  • La Fondation en un coup d’œil

    Gouvernance
  • Conseil de Fondation
  • Résultat des élections
  • Interviews des trois nouveaux membres

    Environnement et durabilité
  • Analyse du portefeuille
  • Evolutions économique en 2023

    Social
  • Nos entreprises et nos assurés
  • Soirées d’information
  • Biennale

     
  • Chiffres clés des dernières années
  • Placements au 31 décembre 2023
  • Bilan au 31 décembre 2023
  • Compte d’exploitation

 

Bonne lecture !

Conseil de Fondation: les nouveaux membres ont pris leurs fonctions (partie 1)

«Les enjeux sont d’autant plus importants que je suis encore relativement jeune»

>Sylvain Rochat, directeur, expert fiscal diplômé, Hervest Fiduciaire SA.


Qu’est-ce qui vous a motivé à faire partie du Conseil de Fondation?
J’avais envie de m’investir dans notre propre fondation de prévoyance, de pouvoir contribuer à la prise de décisions et d’avoir une influence réelle sur l’avenir de la prévoyance professionnelle dans notre entreprise. Je désirais aussi découvrir, de l’intérieur, comment fonctionnait une fondation de prévoyance. Même si la perspective de ma retraite peut paraître lointaine – j’ai 33 ans cette année –, je me sens concerné par l’avenir de la prévoyance professionnelle. En fait, les enjeux sont d’autant plus importants que je suis encore relativement jeune.

Que faites-vous au sein du Conseil?
Je suis membre de trois commissions, à savoir les commissions Gouvernance, Immobilière et Audit. La première permet des décisions importantes en matière de gouvernance de la Fondation, la deuxième nous implique dans la planification et la haute gestion du patrimoine immobilier, la troisième se réunit en période de validation des comptes de la Fondation avec l’organe de révision. Je participe aux séances de ces trois commissions ainsi qu’aux séances plénières du Conseil de Fondation.

Quelles sont vos impressions après vos premières séances?
J’ai éprouvé beaucoup d’excitation à la découverte de ce nouveau contexte professionnel. J’ai été très bien reçu, immédiatement intégré dans le Conseil. J’apprécie particulièrement l’ambiance de travail: collégiale, agréable tout en étant sérieuse et professionnelle.

Quels sont les défis qui vous attendent durant votre mandat?
Les défis sont nombreux. Nous devons, tout d’abord, maintenir un rendement attractif du capital de la Fondation, adapter au mieux le taux de conversion des rentes en tenant compte de l’évolution de l’espérance de vie, tout en protégeant les assurés dotés de capitaux plus faibles. À nous aussi de rémunérer au mieux les capitaux des assurés actifs tout en conservant un bon taux de couverture pour la Fondation. C’est essentiel pour garantir le fonctionnement du système de retraite, notamment au regard des plus jeunes, qui se montrent parfois sceptiques. Je me rends également compte qu’il nous incombe de sensibiliser le plus possible les assurés et les personnes qui nous entourent aux enjeux de la prévoyance.

Comment voyez-vous AVENA dans dix ans?
Je souhaite qu’AVENA enregistre une croissance continue de ses assurés afin de garantir le maintien de finances saines. J’espère également, et là je me place notamment en tant que membre de la commission Immobilière, qu’AVENA aura l’opportunité d’acquérir davantage d’immeubles de rendement afin de diversifier ses investissements dans l’immobilier et de gagner en stabilité financière par rapport aux placements boursiers plus volatils.

Pour vous la retraite, c’est…
…dans une bonne trentaine d’années! Cela dit, la retraite, ça se prépare tôt. Et il n’est jamais trop tôt. Je ne le répéterai jamais assez. Plus on se préoccupe en avance de sa retraite, plus on met de chances de son côté pour qu’elle soit belle. La retraite, c’est un objectif à atteindre malgré tout, une nouvelle étape de la vie qui est d’autant plus belle lorsqu’elle est bien préparée en amont. 

Si vous deviez vous présenter en trois phrases…
Je suis quelqu’un de jovial et d’ambitieux, qui aime découvrir de nouveaux horizons professionnels, et s’investir pour améliorer les situations quelles qu’elles soient. Dans mon métier, j’essaie continuellement de trouver, pour mes clients, la voie pour optimiser au mieux leur fiscalité et leur prévoyance, car elles sont très souvent liées. À titre privé, je suis marié et père de deux petits garçons de 8 mois et 2 ans. Côté hobbys, j’aime beaucoup le tennis, j’ai récemment commencé à apprendre le golf avec mon épouse et j’aspire prochainement à réaliser ma licence de pilote privé dans l’aviation.

 

Durabilité: le portefeuille d’AVENA obtient la note A-

Le rapport indépendant de la société Conser, spécialisée dans la vérification ESG, le bon positionnement d’AVENA en référence à son secteur. Cette première analyse, confirme que les mesures implémentées à ce jour portent leurs fruits et constituent une base pour les prochaines étapes, dont la rédaction du rapport de durabilité recommandé par l’ASIP.

Où en est-on? Afin de pouvoir se positionner au mieux pour l’avenir, le Conseil de fondation d’AVENA a décidé, en 2022, d’évaluer son portefeuille sous l’angle de l’investissement responsable. L’analyse des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) des placements de la fondation figure dans un rapport de l’expert indépendant Conser. Son constat: le portefeuille d’AVENA obtient une note supérieure à la référence du secteur (benchmark), soit A- contre B, les notes s’étendant de D (faible) à A+ (très bon).

L’analyse repose sur une méthodologie d’évaluation qui permet de comparer différents portefeuilles (ESG Consensus®). Elle présente une vue d’ensemble de la durabilité d’un portefeuille, comme le précise Conser. «Tous les sous-jacents sont évalués et la note finale illustre la durabilité moyenne du portefeuille. Les expositions aux controverses majeures, aux secteurs sensibles, et au changement climatique sont également évaluées». Dans le cas du portefeuille d’AVENA, Conser précise que seules les actions et les obligations ont fait l’objet de l’analyse, soit environ 2/3 du portefeuille. Le rapport a ainsi attribué une note finale de A pour l’ensemble de la partie obligataire et de A- pour les actions. Quant à l’immobilier direct, il est en cours d’analyse par un autre expert, le spécialiste immobilier, SignaTerre.

Dans son rapport, Conser souligne par ailleurs que le portefeuille d’AVENA respecte davantage que le benchmark les normes internationales en matière de corruption, d’atteintes à l’environnement ou aux droits humains, etc. Une remarque qui s’étend aux secteurs à controverse, comme l’alcool, les OGM, le nucléaire, la pornographie, etc. La mesure de l’impact du portefeuille sur le climat permet de mettre en évidence le fait qu’AVENA est moins exposée aux combustibles fossiles que la référence. Ce qui lui permet d’afficher une exposition au CO2 (rapport entre les émissions et les revenus des secteurs et des plus gros émetteurs de CO2 du portefeuille) inférieure de 12%.

Ces notes «sont le résultat des discussions fructueuses entre le Conseil de fondation d’AVENA et le gestionnaire de fortune, la BCV», souligne le directeur d’AVENA, Francis Bouvier. De bon augure pour les prochaines étapes. «Les détails du rapport serviront de base pour la stratégie à long terme en matière de durabilité et sa mesure».

AVENA est, en effet, appelée à se doter d’une charte en matière de durabilité et remplira dès cette année, comme le recommande la faîtière des caisses de pensions suisse, l’ASIP, un rapport de durabilité.

 

Puis-je compenser la différence de cotisations entre un taux d'activité de 80% et un autre de 100%?

Soumis par tanguy.nicole@bcv.ch le

Si vous souhaitez réduire votre taux d'activité pour passer de 100% à 80% et que vous avez 58 ans et plus, vous pouvez conserver le salaire assuré à 100%. Si vous avez moins de 58 ans ou que vous travaillez déjà à 80%, vous versez des cotisations sur la base du salaire AVS déclaré à 80%. En fonction de la situation personnelle, une éventuelle lacune de prévoyance peut être comblée par un rachat volontaire.