L’emploi américain au cœur de l’attention
• L’atterrissage en douceur de l’économie reste le scénario principal.
• L’évolution du marché du travail est décortiquée en attendant l’élection présidentielle américaine.
Le franc reste au cœur des préoccupations de la Banque nationale suisse (BNS), qui a poursuivi l’assouplissement de sa politique monétaire en septembre en ramenant ses taux à 1%. Très ouverte sur le monde, l’économie suisse navigue dans le sillage de l’économie mondiale et devrait croître d’environ 1% cette année.
L’activité continue globalement de faire preuve de résilience. Elle doit cependant subir les vents contraires du secteur manufacturier et reste mal distribuée. Même si la Grande-Bretagne ou le Japon se rapprochent de la tête de la flotte, les États-Unis restent le navire amiral. Surtout que l’Europe peinent à émerger du pot au noir et que la Chine rame pour réveiller sa consommation interne.
Outre-Atlantique, si tout risque de récession est écarté pour 2024, l’incertitude demeure pour l’an prochain. Dans ce contexte, les marchés se focalisent sur deux boussoles: l’emploi et l’élection présidentielle.
Côté politique, les risques ne résident pas tant dans la couleur au pouvoir au soir du 5 novembre que dans l’ampleur de la vague qui l’aura portée à Washington. Une forte majorité tant au Capitole qu’à la Maison-Blanche inquiète dans la mesure où cette situation ouvrirait la voie au parti vainqueur vers des excès budgétaires. Les marchés pourraient ainsi gagner en volatilité à l’approche du scrutin outre-Atlantique.
Côté économique ensuite. La décision de la Réserve fédérale de baisser ses taux de 50 points de base en septembre a mis en exergue sa priorité actuelle. Si l’inflation guidait jusqu’alors sa politique, c’est désormais sa seconde mission, le plein emploi, qui est au cœur de ses préoccupations. L’heure est à la normalisation du marché de l’emploi selon plusieurs indicateurs. Soutenant ainsi notre scénario principal, soit la poursuite d’un atterrissage en douceur de l’économie américaine se prolongeant pendant les premiers mois de 2025 au moins.
Au niveau du portefeuille d’AVENA, la performance nette de l’année en cours à fin septembre était de +6.88% (TWR). Cette performance tient compte du mandat balancé principal, du mandat indiciel ainsi que des poches spécifiques Private Equity, Immobilier international et Infrastructures. La performance de gestion (comparable au benchmark) du mandat balancé principal était de +7.15%, le benchmark se situant à +8.03%.