Communiqué

 

Bonne surprise conjoncturelle

  • Les marchés financiers ont fortement progressé au premier semestre.
  • L’environnement conjoncturel s’est amélioré, mais l’inflation reste tenace.

 

Début d’année aussi tonitruant que surprenant sur les marchés. Et pourtant la Réserve fédérale n’a cessé de reporter sa première baisse de taux. Quant à l’environnement géopolitique, il reste tendu. En fait, les yeux des investisseurs et des investisseuses étaient rivés aux nouvelles conjoncturelles. L’économie mondiale montre en effet depuis le début de l’année un regain de dynamisme ainsi qu’une tendance au rééquilibrage. Une évolution qui repousse tout risque de récession au-delà de 2024 et qui atténue de trop grandes divergences monétaires.

Retour manufacturier

L’environnement conjoncturel bénéficie du retour de l’activité manufacturière, alors même que les services résistent. Résultat: la croissance a atteint son rythme le plus élevé en douze mois en mai selon les indicateurs avancés. Si l’économie américaine assume son rôle de locomotive, elle voit l’écart avec les autres régions se stabiliser, voire se combler légèrement. La zone euro et la Chine présentent de meilleures dispositions. Quant à la Suisse, elle affiche un rythme de croissance inférieur à sa moyenne historique, mais l’amélioration de l’environnement économique international devrait lui être favorable.

L’inflation recule, écartant un risque de surchauffe. Elle reste néanmoins tenace, imposant aux banquiers centraux de maintenir un niveau de vigilance élevé. C’est notamment le cas aux États-Unis, où la Fed doit encore patienter avant de procéder à sa première baisse de taux. Alors que la banque centrale européenne a déjà fait un mouvement et la BNS deux.

Tensions à l’horizon

Les nuages ne sont cependant pas absents du ciel des marchés. Comme l'a montré leur réaction au lendemain des derniers résultats des élections européennes. Les tensions géopolitiques, budgétaires, voire commerciales, s’intensifient alors que les États-Unis entrent dans la dernière ligne droite avant l’élection présidentielle de novembre. Si la situation économique parle pour Joe Biden, les sondages donnent Donald Trump favori. Les marchés, eux, n’ont pas encore exprimé leur préférence.

Au niveau du portefeuille d’AVENA, la performance nette de l’année en cours à fin mai était de +3.76% (TWR). Cette performance tient compte du mandat balancé principal, du mandat indiciel ainsi que des poches spécifiques Private Equity, Immobilier international et Infrastructures.

La performance de gestion (comparable au benchmark) du mandat balancé principal était de +3.89%, le benchmark se situant à +4.07%.